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Les royaumes faes viennent de subir le plus grand choc qui leur ait été infligé depuis la fondation : le retour de Seuil, la Cour Périlleuse, qui menace d’abolir des millénaires de concessions politiques, et de fragile statu quo avec les autres Sphères.

Tandis que les Monarques se déterminent, et que le conflit se dessine, les conquérants de Seuil font face à la rétivité du fief qu’ils ont voulu donner comme dernier refuge aux réfractaires, qui ne cesse d’éprouver ses citoyens et de mettre en opposition les valeurs de ceux qui prétendent à la gouverner. Leur utopie est-elle une citadelle inhabitable ?

Dans cet affrontement où chaque inimitié et chaque alliance met en mouvement la complexe et létale mécanique de Faerie, les nouveaux souverains de l’ancienne cour des Tuatha dé Danann doivent faire face aux intérêts contradictoires des Faes et à d’inaliénables dissensions internes. Un dédale dont l’antique Maison des Portes pourrait être à la fois la solution, et l’hypothétique bourreau.

Seuil.
Seuil, enfin. La cité indocile, évasive, hermétique. L’objet d’une si longue quête — dont nous autres lecteurs auront pu apprécier la route, et les multiples et passionnantes étapes, constellées de défis posés aux quêteurs, en premier lieu Angharad & Finstern : joutes d’esprit, duels au chant ou à l’épée, parties d’échecs, sacrifices mystiques et négociations essentielles. Seuil, clef de la résistance au projet despotique de la Haute-Reine de Féerie Titania — à condition de trouver les clefs pour en ouvrir les portes, et, plus encore… pour lui parler, et l’apprivoiser.

Les portes sont ouvertes, à l’heure où Kelis* rédige les premières pages de cet opus. Son récit, démarré aux premiers jours du retour de Seuil, alors qu’arrivent les nouveaux hôtes de la cité, va nous mener sur huit années, jusqu’aux portes de la guerre, prédite pour la neuvième.
Ce sont des temps étranges qu’il nous relate, une parenthèse pour les plus guerriers des fées, une période de transition, d’ajustements, de tensions pour les habitants qui doivent apprendre à vivre ensemble (y compris avec des humains !), et peinent, pour nombre d’entre eux, à renoncer tant à leur Cour qu’aux millénaires coutumes de Féerie.
Une période de test, aussi, de la part de Seuil, féroce et fantasque comme un fauve, au point qu’il devient dangereux d’y vivre. Qui saura la convaincre de rentrer ses griffes, et la faire ronronner ? La réponse tira un grand sourire à cette féline de lectrice, qui guettait depuis longtemps la rencontre qui s’ensuivit. **

J’ai perdu le compte du nombre de relectures, intégrales ou partielles, que je fis de cet opus.
Revenant méditer sur les échanges et réflexions autour du pouvoir, de son poids dans un monde féerique figé et structuré de longue date par l’adoration du souverain par son peuple, des chaînes et de la solitude que cela implique. Sur l’utopie, sa force dynamique et ses failles critiques…
Passant saluer, encore et encore, les personnages de cet opus, en ces temps d’épreuve. Des êtres connus, soumis au creuset de l’évolution (ou refusant de s’y soumettre) ; de nouvelles rencontres qui furent autant de coups de cœur, qu’il s’agisse de prometteurs oisillons, corbeaux ou pinsons, ou de personnes marquées par la beauté de l’adéquation…
Aimantée par la puissance narrative des coups de tonnerre qui vinrent secouer le statu quo de ces huit années. Les confrontations avec Titania et ses allié.e.s, magistralement orchestrées ; l’intensité d’une scène d’attaque contre des populations civiles, du point de vue d’un témoin et combattant qui n’a rien d’un guerrier mais refuse, et il n’est pas seul, de tourner les talons et détourner le regard ; la tension dramatique d’un procès sur lequel se joue le devenir de Seuil — ou sur lequel Seuil joue l’avenir de ses hôtes…

Me lasserai-je un jour de cette « queue du paon », cette étape alchimique délicate, et de ce qui s’y reflète dans l’espoir que représente Seuil ? Comme dirait dans Cauda Pavonis un certain A. : je ne crois pas, non.

* Ce barde qui a gagné au fil des œuvres un sacré fan-club — dont je suis, et dont il serait sans doute le premier étonné !
** Bon sang, c’est de plus en plus dur d’esquiver le risque du spoiler ! Laissez tomber la lecture de chroniques, camarades, et filez lire le bouquin, qu’on puisse en parler plus ouvertement ! ^_^ (vœu égoïste… surtout, filez lire le bouquin parce qu’il le vaut bien !) (et qu’on veut la suite — vœu égoïste bis)

Le Fil d’Ariane

En Féerie, une force s’est levée. Un vent qui fait plier les piliers du Royaume et murmurer les Saules ; qui parle, d’une voix de feu et de foudre, de résistance et de révolution, de nouvelles voies, de nouvelles pertes.

Sont-ils fous, ceux qui appellent, alors que tout semble perdu, au dernier défi, au dernier combat ? Ne seront-ils vus, dans le miroir brisé de l’histoire des Cours, que comme ceux qui auront semé les graines viciées du tumulte et de la guerre, et mené le Peuple à sa fin ?

La lame a quitté le fourreau. L’Obscur a endossé la Nuit. La Dame Blanche a commencé, de son pas d’hiver, à ébranler le monde.

Dans les Cours, les Monarques s’agitent. Dans les fourneaux coruscants d’Isenne, les Artisans embrasent le verre. En Dorcha, la Princesse Refusante a déplié l’étendard aux Neuf Lunes.

Au pied de l’Arbre des Épreuves, le destin des Aions déchus se révèle dans le sang.

Et Angharad fait face à l’ombre titanesque de la Dúbailte, et au miroir brisé de son propre passé.

De nouveaux mondes s’élèvent, d’antiques codes se brisent, à l’aube d’un choix entre l’espoir impossible de Seuil, et la fin des chants. Un choix qui, au-delà de l’avenir du Royaume, engage celui de tous les anciens dieux.

Et tandis que la Glace et la Nuit défont irrémédiablement la forme des Dix-Neuf Cours, le monde tremble.

Y aura-t-il, au bout de la route vers Tairseach, seulement un printemps ?

Léa Silhol décompose et recompose l’histoire du monde depuis vingt ans. Transmeare (‘La Trame’) s’étend à ce jour sur dix-sept volumes (romans et recueils) et une constellation de nouvelles, au travers de toutes les couleurs de l’Imaginaire, de la fantasy au cyberpunk.

Albedo, suite immédiate de Nigredo, poursuit l’aventure de la Conquête de Seuil, et continue à jointer les pans de ‘la Trame’, des Cours Féeriques aux Nordiques, des Parques aux Nornes, d’Isenne à Frontier.

Il est des chants dont on ne veut sortir, des visions auxquelles on ne saurait s’arracher sans y laisser un bout d’âme, comme ces lambeaux de peau qu’il faut laisser en sacrifice à la morsure de la glace.

Voilà pourquoi Albedo — l’œuvre — reste depuis des mois, ici, en cours de lecture (de relecture, et de re-relecture, ad lib.), tandis que le livre, incarné, dispute à mes chattes, nuit après nuit, une place tout contre mon oreiller.
Par quel angle aborder cette alchimie, ce coup de foudre de lectrice ?
La merveille d’explorer un univers fascinant, et qui se dévoile toujours plus complexe à chaque roman. Découvrir, dans les terres de Vertigen, de nouvelles cours féeriques, qui s’incrustent dans le regard avec une force élémentale, qu’elles inspirent la révolte ou l’adhésion farouche.
Rencontrer des personnages d’une présence à couper le souffle, et en accompagner d’autres, déjà aimé.e.s, sur les voies de l’accomplissement comme à travers les épreuves et le poids des responsabilités assumées. Saluer la splendide puissance, la férocité et l’intégrité des Corbeaux de Bataille.
Et… bon sang, voir Isenne. S’émerveiller de l’histoire d’amour qui relie un être à une cité. Je mourrai, c’est un fait, sans avoir vu Venise, mais j’aurai senti vivre et vibrer et se battre Isenne, sa frangine jaillie de la passion et de la vision d’une écrivaine, cette magnifique hybride conjuguant la magie d’un héritage féerique et les aspirations politiques de nos luttes humaines. Isenne, cité d’Artisans aux talents exceptionnels, de familles où l’on se voue à un art et à son pouvoir comme à un sacerdoce. Isenne, dont la résilience, l’art de vivre, l’esprit furent un coup de foudre pour Angharad, et certainement une étape cruciale vers le rapprochement des immortels et de l’humanité.

La plume et l’esprit de Léa Silhol sont redoutables, et filent comme des flèches sans épargner ni le lecteur, ni ses magnifiques personnages. Cela fait des années que je guette, de parution en parution, les avancées et l’avènement de l’un des enjeux majeurs des œuvres liées à Vertigen : la courtise de Seuil, cette cour rétive qui fait le lien entre les temps anciens et le retour des fays en notre époque contemporaine, fruit d’une quête immense et que l’on croirait impossible, si elle n’était portée par le formidable duo que forment Angharad et Finstern.
Mais à la lecture d’Albedo, à portée de pages de cet enjeu tant attendu, à portée de pas, toujours plus, du passage vers Seuil, voilà que je me suis laissée hypnotiser à chaque étape, à chaque rencontre, au point que tourner les pages tient tant de la pulsion irrésistible (en mode page-turner) que de l’arrachement et du crève-cœur.
Brava à l’auteure pour ce geis littéraire !

Le fil d’Ariane :

Clip 4

A story a day keeps the spleen away…

Aujourd’hui, ce sera « Clip 4 », de Mark Z. Danielewski — ou comment le brouillon d’un papier académique peut s’avérer plus subtilement flippant qu’un bon film d’horreur.

***

L’article en question, écrit par Realic S. Tarnen, constitue le corps de cette histoire hybride, assorti en marge des commentaires de sa compagne, Caroline Weld. Il porte sur un mystérieux fragment vidéo surgi sans contexte ni source, suscitant de longue date l’intérêt et la curiosité des geeks comme des chercheurs. Même la question de sa datation a entraîné des querelles (très !) passionnées entre spécialistes.

Des querelles passionnées… et une étude passionnante, bourrée de références où sont distordues les frontières entre notre culture artistique et ce qu’y glisse Danielewski, y compris en allusion à d’autres siennes œuvres (Caroline commente par exemple un passage en le qualifiant de « super Navidson Recordy » — les initiés sachent !). Il faudra sans doute plusieurs relectures pour explorer ces strates de la narration — ce qui n’est pas dommage, tant la fluidité de l’écriture, les différentes voix et tonalités transcrites avec virtuosité, transmutent la lecture en joie esthétique.

Et pour celles et ceux qui ne seraient pas friands d’analyse académique, les commentaires impulsifs en marge du brouillon constituent un chouette fil pour avancer dans le texte — tour à tour spirituels, techniques, érudites, affectueux… Impulsive, et découvrant l’article en temps réel, la compagne de Realic S. Tarnen fait un bon compagnon d’exploration à travers les secrets de ce fameux ‘Clip 4’.

Et cela vaut le coup de s’accrocher, car… brusquement, le récit bascule. De même que, dans la foulée, l’esprit du lecteur, et de la relectrice. Comme le note Caroline : « Big tonal change here ». Ô combien !
Au fur et à mesure que la rédactrice déroule ce qu’elle a découvert, le mystère s’affine en frissons glacés, et ouvre la voie à un vertige de questions…

Très puissant.

***

Pour qui serait tenté par l’expérience, « Clip 4 » est désormais disponible en version pdf dans la boutique du site de Mark Z. Danielewski.

Printemps et Ashura

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Magnifique recueil, que j’ai longtemps quêté pour être tombée, au détour d’une lecture, sur une citation extraite de la préface, laquelle m’avait fait durable impression —

« Le phénomène appelé moi
est une lumière bleue
issue de l’hypothétique lampe
lampe organique que traversent flux et reflux du courant
lampe karmique qui jamais ne s’éteint
— un corps complexe, un composé de tous les spectres —
qui avec les paysages et chacun des êtres clignote sans cesse
c’est une lumière bleue
la lampe disparaît et la lumière persiste »

Entre ces pages d’un papier ivoire qui mériterait pour l’occasion d’être rebaptisé neige, la voix du poète japonais bouddhiste s’élevant sous la Voie Lactée.
Le Printemps pour les pensées entrelacées à la sève, pour le regard sur la nature. L’Ashura, pour ces démons intérieurs que le poète ne cèle pas, sinon à la sœur mourante dont il pleure le départ, dans la plus belle et la plus poignante partie du recueil. Le printemps, alors, et une image, qui ne me quittera plus, de neige fondue recueillie par un frère…

Hanami Sonata

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Dans l’œil du cyclone, un sakura.
… Voilà. S’il fallait décrire Hanami Sonata, c’est ainsi que je le ferais : la beauté poignante d’un sakura en floraison, dans l’œil du cyclone. Violente est la tempête tout autour, tandis que se jouent simultanément le sort d’une gamine coincée dans l’univers digital du Grid et le devenir des citoyens fays à travers deux pays, et que des êtres en quête d’unité primordiale se cherchent et s’éprouvent.
Mais au centre, au cœur, au plus précieux, il y a la merveille absolue de visions qui ne me quittent plus — la paix d’un lac au Japon où repose un grand trésor, la splendeur d’un cerisier à Frontier —, et la résonance unique de cœurs qui s’accordent dans la contemplation de la nature, y communient par-delà le fracas du monde. Pour sceller l’enchantement, il fallait rien de moins que la plume d’une grande amoureuse du peuple de sève japonais — et il fallait bien un si puissant enchantement, pour accomplir la symbiose entre ce dialogue intime et tendre avec la beauté et les éclats et échos torturés d’une histoire d’amour et d’exil.

Mais c’est aussi, Hanami Sonata : une tragédie ancienne, toujours plus douloureuse (ô combien) à chaque relecture, à présent que l’on sait les éclairs en puissance dans les cieux qui s’assombrissent. À une différence, essentielle : pas de chœur encombrant, ici, pour se lamenter dans l’impuissance, mais une empathie à l’œuvre, magnifique, dans la présence, le regard et l’action des compagnons du duo que forment le Maître de Kodo et la Maîtresse d’Échos.

Et encore : le récit d’une éclosion, d’un avènement à soi par la voie vers l’Autre et par la torture d’une cruelle décantation intérieure. Il y a là une dureté, une violence intérieure à l’œuvre qui n’est pas sans m’avoir rappelée ce que traversait Angharad au fil de La Sève et le Givre. Pour que, de la formidable créature féerique qu’était Nicnevin, Monarque d’Ombre et grande guerrière, émerge la Fay Crescent, il fallait un sacré choc tectonique. C’est à cette transformation interne, ce changement nécessaire, que l’on assiste là — en recevant au cœur la douleur de cette grande âme —, ainsi qu’à de nouvelles variations sur le thème du destin, des masques et des responsabilités que l’on porte.

Ah, et ceci : un carrefour, d’importance cruciale. Hanami Sonata n’est pas la bouture d’une novella publiée dans Sacra pour rien. Quel superbe espace de rencontre que les pages de ce roman ! Rencontre entre le Japon ancien, ses arts, ses valeurs si magnifiquement incarnées par Izôkage Hatsuyuki, et le monde moderne, entre des cultures en plein exercice d’apprivoisement (culture japonaise et culture occidentale, mais aussi culture féerique), entre des pans de l’univers de Léa Silhol (Vertigen, Frontier,  les enfants de Seppen, qui enfin se dévoilent plus longuement en nous accueillant dans l’ancienne demeure familiale, ainsi que des échos de l’ovni Fovéa) qui convergent soudain les uns vers les autres en une danse complexe et passionnante, à ne manquer sous aucun prétexte pour les fans de l’auteure. Et pour les autres, les chats curieux qui désireraient explorer l’œuvre, vous tenez là une sacrée, et sacrément belle, porte d’entrée !

Et sur ce, camarades lecteurs — je m’arrache à l’écran, et m’en vais sourire, devant l’étang, au souvenir précieux d’un lac, en savourant la paix qu’il invoque, et recueillant encore, et encore, du fond du cœur, la belle voix du Maître de Kodo, qu’il invoque tout autant. Et lorsqu’au détour du sentier je saluerai l’amandier, c’est aussi à la silhouette en surimpression d’un cerisier mythique que s’adressera mon salut silencieux, tandis que j’écouterai se déployer, dans la contemplation de ses branches en fleurs, la voix bouleversante de la Maîtresse des Échos.
J’étirerai dans la marche la résonance de ses paroles dans les dernières pages de l’œuvre.
Puis je rentrerai poursuivre ma lecture du Seppenko Monogatari — vers le choc frontal du bolide Gridlock Coda !

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1999 – Kyoto
Dans une demeure antique, nichée sous l’épaule des forêts d’Arashiyama, la mangaka Izôkage Fuyue est perdue dans la neige d’un écran, connectée à la matrice par ses cheveux // Près d’un saule, le parfumeur Hatsuyuki, son frère, révèle à cinq visiteurs venus d’occident le secret des tatouages de Kamen // Sous la pluie diluvienne du Grid, un hacker fay court, entre les lames des unités contre-mesures et les strates de Glace Noire // Sous l’aiguille et le sourire d’une ancienne, le destin de la prêtresse de Frontier prend vie comme une étincelle vouée à ne jamais craindre l’extinction, tandis que les couleurs descendent du ciel blanc sur l’aile des feuilles d’érables // Sur un store teinté de bleu nocturne, la silhouette d’un homme inscrit les stances du Bushido, en contrepoint des métaux d’un tableau oublié de Klimt /
… // …
1999-2013 – Seattle / Kyoto / New York / Tokyo…
Entre les Fays de Frontier et les Izôkage, de part et d’autre de l’océan, la trace de ce qui a été noué demeure, le long des fils coruscants de la matrice, de la brûlure des encres, du rouge du sang, du grand blanc des deuils, et de la chute incessante des pétales de cerisier.
Puisque la fraternité et l’amour sont, comme l’Hanami, une boucle qui n’a pas de fin.

How to be invisible

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Un recueil de lyrics de Kate Bush… need I say more?
Pour moi qui suis attachée à la musique des mots… il y a là une magie particulière à l’œuvre, à voir les paroles d’encre et de papier prendre leur envol, se transformer en ces autres paroles, celles que l’on dit ‘de chanson’, comme si la voix de Kate Bush venait les cueillir sur la page, pour les souffler dans l’air sur des rythmes et tonalités aimées.

Pourquoi un recueil de lyrics de Kate Bush ?
Parce que… c’est comme monter sur un bureau sur le vibrant appel d’un professeur Keating. Se rappeler soudain « that we must constantly look at things in a different way ». Regarder, et aller toucher la matière, les histoires, explorer les abysses et sens profonds de ce que l’on connaissait comme ressenti et extase spiralant vers l’éther.
Célébrer la belle alchimie du poétique et des lyrics. L’œuvre de Kate Bush s’y prête tellement… (s’y prête ?… s’y offre, sans réserve !)

What a lovely afternoon
On a cloud busting kind of day
We took our own Mystery Tour
And got completely lost somewhere up in the hills
And we came upon a beekeeper
And he said, ‘Did you know they can change it all?’

You want alchemy?
They turn the roses into gold
They turn the lilac into honey
They’re making love for the peaches

Dans les montagnes noires

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Deux lectrices, un lecteur, trois libraires, entre autres.